A l’ère du metaverse, une nouvelle économie se dessine. D’Accenture à Deloitte, en passant par PWC ou JP Morgan, les plus grands cabinets de conseil à travers le monde tentent de la définir et de la chiffrer, avec des projections différentes, mais tous attestent l’émergence d’une économie florissante qui pèsera d’ici la fin de la décennie plusieurs centaines de milliards de dollars.
Selon McKinsey, d’ici 2030, le metaverse représentera même un marché de 5000 milliards de dollars et, selon Gartner, dès 2026, 25% de la population passera au moins une heure par jour dans le metaverse.
La « meta-economy » existe déjà, elle englobe toutes les sources de revenues directement ou indirectement liées au metaverse, impacte toutes industries et les opportunités commerciales du metaverse vont bien au-delà des opérations destinées aux consommateurs.
Parmi les sources de revenus à envisager, on va distinguer deux catégories d’activités, celles dites « immergées » qui concernent toutes les activités qui se passent directement dans le metaverse, comme l’achat de terrains ou de biens virtuels, et les activités non immergées qui sont toutes celles qui dans le monde « réel » permettent le développement et la bonne utilisation du metaverse, telles que la vente des casques de réalité virtuelle ou le salaire de ceux qui travaillent sur ces sujets.
Le metaverse pourrait favoriser le développement de nouveaux modèles économiques et de nouvelles sources de revenus pour le grand public, tels que le « play-to-earn », le « create-to-earn » et même le « learn-to-earn », transformant des activités ludiques et récréatives en véritable travail.
Les premiers utilisateurs, early adopters, montrent le chemin de certaines des possibilités commerciales du metaverse, la vente de NFT (cf. glossaire) étant au centre de la meta-economy. En effet, selon le Financial Times, l’adoption croissante des NFT dans le metaverse pourrait être le point de départ d’une nouvelle économie. En 2021, ce ne seraient pas moins de 2,7 millions de portefeuilles uniques qui auraient été créés pour un volume d’échanges de 24,9 milliards de dollars.
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