Chers lecteurs,
Si l’année 2022 nous a permis de démystifier le metaverse et ses enjeux (retrouvez les newsletters précédentes et abonnez-vous en cliquant ici), 2023 devrait permettre aux entreprises concernées et aux grands de la tech de nous confirmer son intérêt dans le secteur de l’éducation et de la formation.
Selon McKinsey, l’éducation, incluant la formation, sera le deuxième domaine qui sera le plus impacté par le metaverse, derrière le e-commerce. De son côté, le cabinet PWC indiquent que les étudiants apprendraient 4 fois plus vite dans le metaverse et sont 3 fois plus confiants dans l’acquisition de leurs compétences.
Ainsi, l’éducation et les méthodes de formation des plus jeunes mais aussi des adultes tout au long de leur vie professionnelle pourraient être largement optimisées grâce aux nouvelles technologies, tout secteur d’activités concernés.
Déjà à l’époque de Second Life, de nombreuses universités à travers le monde, à l’instar de celles de Caroline du Nord, de l’Ohio, ou encore de Leeds, y installèrent une « branche » virtuelle proposant à leurs professeurs de donner leurs cours magistraux sous forme d’avatar. Dans son ouvrage « Teaching Healthcare in virtual space », Estelle Codier, professeure associée à l’université d’Hawaï qui y a formé des étudiants infirmiers, parle de l’avantage de ce type d’environnement dans l’interaction. Selon elle, les étudiants cachés derrière leurs avatars gagnent en confiance et posent plus de questions qu’ils ne le feraient en cours.
Aussi, la valeur ajoutée du metaverse dans l’enseignement et dans l’entreprise consistera à proposer des expériences d’apprentissage non reproductibles sur un campus ou dans une entreprise, comme par exemple pour la formation des métiers à risque, tels que les sapeurs-pompiers ou la gendarmerie nationale qui intègrent depuis peu des ateliers de formation faisant appel à la réalité virtuelle. Il s’agit alors de proposer aux participants des expériences d’apprentissage immersives leur permettant d’expérimenter des situations de formation inédites.
Chez Renault par exemple, les peintres des carrosseries des voitures que nous conduisons au quotidien sont déjà formés via des outils de simulation intégrant la réalité virtuelle, ce qui permet à l’apprenti d’obtenir des conseils précis sur la correction nécessaire de ses gestes, et à l’entreprise entre autres de diminuer les coûts liés notamment à la matière première, la peinture.
Aux États-Unis, le projet « Meta diversities » réunit une dizaine d’universités souhaitant dispenser des cours d’anatomie humaine, d’histoire ou d’astronomie dans un campus 100 % virtuel.
L’intérêt dans le domaine de la santé est évident; il permet aux étudiants de pratiquer des gestes techniques sans prendre aucun risque sur un vrai patient.
D’autres nombreux cas d’école font déjà référence. Si le sujet vous intéresse et que vous souhaitez aller plus loin dans sa compréhension, n’hésitez pas à me contacter directement.
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